La haute direction

Le rôle de la présidente-directrice générale consiste à définir les orientations organisationnelles, à développer des stratégies, à fixer les objectifs et à veiller à leur réalisation. Elle veille à ce que les soins et services dispensés soient efficients et de la meilleure qualité possible et elle s’assure de l’application de mécanismes de rétroaction sur la satisfaction de la clientèle.

En vertu de son mandat, elle est responsable de l’exécution des décisions du conseil d’administration, des affaires corporatives, de la promotion de l’Institut à tous les niveaux et de l’établissement et du maintien des relations requises avec tous les partenaires de l’Institut.

Elle élabore les politiques, les procédures, les directives et les règlements requis pour une gestion efficace. Elle est chargée de mettre en œuvre les règlements et politiques du conseil d’administration, de les communiquer et de les rendre disponibles au personnel.

Elle est responsable de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation d’un programme d’appréciation de la qualité et de la gestion des risques. Elle s’assure de l’application de la procédure d’examen des plaintes formulées par les patients et de la procédure d’examen des plaintes de harcèlement psychologique formulées par le personnel. Elle doit également gérer les demandes d’accès à l’information.

En tant que présidente-directrice générale, elle siège d’office au sein de plusieurs comités et conseils relevant du conseil d’administration de l’Institut.

Le rôle de la direction générale adjointe est de gérer les ressources financières, informationnelles, de voir au développement et à la gestion des systèmes d’information ainsi qu’à la planification et à la gestion de certains services auxiliaires.

Le directeur général adjoint a la responsabilité de planifier et de gérer, de façon optimale, les ressources afin de répondre aux besoins de la clientèle et de réaliser la mission de l’Institut. Il est le garant de l’intégrité financière de l’établissement. Il dirige le processus budgétaire et assure les liens avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, le Service correctionnel du Canada et les différents partenaires.

L’Institut Philippe-Pinel de Montréal est un hôpital sécuritaire où la Direction des services professionnels (DSP) assume la délicate responsabilité d’autoriser tous les déplacements des patients.

Premièrement, elle veille à l’application des lois et des critères établis pour les admissions et les réadmissions des patients, qu’ils proviennent d’autres hôpitaux, des milieux carcéraux ou de la communauté. Elle est responsable de l’élaboration et de la révision de ces critères, d’établir la liste des admissions par priorité, de s’assurer que les urgences sont traitées sans délai et de déterminer dans quelle unité seront admis les patients.

Deuxièmement, avec l’aide des comités de sorties et de transferts, elle gère la circulation des patients à l’intérieur de l’Institut et leur transfert éventuel vers d’autres unités. La circulation et les transferts des patients se font selon leur meilleur intérêt et dans des conditions sécuritaires.

Troisièmement, avec le comité de sorties et selon leur statut légal, elle autorise les sorties, les congés et les radiations des patients hospitalisés en s’assurant que, ce faisant, la société n’est pas mise en danger de façon excessive.

L’exécution de telles fonctions exige, de la part de la DSP et de son équipe, un jugement clinique et administratif extrêmement sûr, des connaissances et une expérience clinique approfondies, de bonnes connaissances légales, du leadership, de la crédibilité, de la facilité à communiquer et de la diplomatie. Ces qualités doivent s’illustrer tant à l’intérieur de l’Institut qu’auprès des multiples partenaires cliniques du réseau.

La directrice des services professionnels représente l’Institut ou s’en fait la porte-parole sur plusieurs forums et auprès de plusieurs organismes. Ainsi, forte de l’expertise unique de l’Institut, elle doit faire des recommandations sur les modalités thérapeutiques et d’encadrement des patients psychiatriques dangereux auprès des ministères, des commissions parlementaires et des régies régionales concernés. Sa responsabilité est d’autant plus importante à ce niveau que l’Institut a un statut national.

Elle reçoit les demandes d’autres établissements du réseau et discute avec eux de façon à s’assurer que l’Institut dispense les services nécessaires aux patients concernés. Elle doit s’assurer que les échanges avec les autres établissements sont cordiaux et mutuellement fructueux.

La directrice des soins infirmiers – services multidisciplinaires (DSI-SM), sous l’autorité de la présidente-directrice générale, exerce les responsabilités qui lui sont confiées en vertu de la LSSSS, particulièrement en matière de contrôle de la qualité de l’activité professionnelle et du développement de la pratique professionnelle. La DSI-SM porte la responsabilité de la vision des soins infirmiers et des services multidisciplinaires pour l’ensemble de l’organisation et voit notamment à ce que les conditions soient en place en vue d’une actualisation constante.

La DSI-SM assume un rôle de chef de file dans les soins infirmiers et les services multidisciplinaires en assurant le maintien de hautes normes de qualité, et ce, en créant un environnement propice à l’enseignement, à la recherche et au développement de l’excellence clinique. Dans ce contexte, elle est constamment à l’affût des nouveaux besoins de la clientèle, des nouvelles façons de soigner et des nouvelles technologies disponibles en tenant compte des données probantes et met de l’avant des programmes de formation continue permettant de relever les défis du transfert des connaissances. À ce titre, elle s’assure que l’usager, la famille et les proches ont accès à un niveau de soins infirmiers et de services multidisciplinaires répondant à leurs besoins cliniques dans tous les programmes par la surveillance et le contrôle des indicateurs de qualité des soins et des normes de pratique.

La directrice de la recherche et de l’enseignement universitaire relève de la Direction générale de l’Institut. Elle est nommée par le conseil d’administration de l’Institut sur recommandation de l’université à laquelle l’établissement est affilié. Son mandat, d’une durée de quatre ans, est renouvelable et en conformité avec les obligations inscrites au contrat d’affiliation de l’Institut avec l’Université de Montréal.

Le rôle de la directrice est d’assurer la mission académique (recherche et enseignement) de l’Institut. Elle définit les grandes orientations de la recherche et de l’enseignement, favorise le rayonnement de la recherche, de l’enseignement et de l’Institut sur les plans régional, national et international et assure la planification, la coordination et la promotion des activités académiques. Elle est également responsable de l’Unité d’évaluation des technologies et des modes d’intervention (UETMI) en santé mentale, justice et sécurité de l’Institut. De plus, la directrice préside le comité de l’enseignement et siège au comité de direction de l’établissement. Elle représente l’Institut à la table nationale des directeurs de recherche du MSSS et au regroupement des directeurs de l’enseignement ainsi que sur le comité de l’enseignement du RUIS de l’Université de Montréal.

Enfin, en tant que chercheuse titulaire du Centre de recherche, la directrice de la recherche et de l’enseignement universitaire contribue activement à l’avancement des connaissances en recherche en dirigeant une équipe de recherche, en supervisant des étudiants de deuxième cycle, de troisième cycle et des stagiaires postdoctoraux et en menant une programmation de recherche en santé mentale-justice. Elle publie des articles scientifiques dans son champ d’expertise et participe aux comités et associations à l’échelle locale, nationale et internationale en lien avec ses travaux de recherche.

La Direction des services techniques (DST) assure un environnement physique de qualité pour rendre possible la mission générale de l’Institut en assumant la responsabilité des services reliés au maintien en bon état de fonctionnement des installations physiques et des actifs mobiliers et immobiliers, incluant les équipements généraux.

La Direction des services techniques assure la gestion du service des installations matérielles ainsi que des services d’hygiène-salubrité et de buanderie-lingerie. La gestion des travaux de construction et des questions relatives à la santé environnementale et au développement durable font également partie de ses responsabilités. La DST coordonne le travail d’une équipe d’une cinquantaine de personnes et celui de nombreuses firmes de sous-traitants.

En raison de la vocation très spécialisée de l’Institut, l’édifice et les équipements en place sont uniques dans le réseau hospitalier québécois. D’une superficie de plus de 40 000 mètres carrés, le bâtiment est installé sur un terrain de 10 fois cette dimension. Un projet majeur est actuellement en cours afin de rehausser la qualité et la sécurité du bâtiment; ces travaux s’échelonneront sur plusieurs années.

La directrice des ressources humaines relève de la présidente-directrice générale. Elle assume un rôle stratégique afin de favoriser l’émergence d’un milieu de travail stimulant, sécuritaire et innovateur. La directrice planifie et coordonne les activités des différents secteurs des ressources humaines. Elle s’assure de porter la philosophie de gestion du changement et de transformation organisationnelle. Par ailleurs, elle doit, en collaboration avec le directeur général adjoint, assurer des processus administratifs intégrés.

Sa direction assure la conformité de l’image de marque de l’établissement, l’attraction et la rétention du personnel.