L’état des connaissances quant aux bonnes pratiques en prévention tertiaire (désengagement, « déradicalisation ») de la radicalisation violente est lacunaire. La qualité des études disponibles étant variable, il est primordial d’intégrer les connaissances disponibles de façon structurée. Pour ce faire, le Réseau des praticiens canadiens pour la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV) a effectué une revue systématique de l’efficacité des programmes de prévention tertiaire de la radicalisation violente et des composantes de ces programmes. Finalement, des parallèles ont été faits avec l’intervention criminologique « traditionnelle », puisque dans les dernières années, de nombreuses similarités ont été identifiées dans les processus de passage à l’acte et de désistement des contrevenants et des personnes sur des trajectoires de radicalisation violente.